Les épreuves en circulation
Attention, le délai entre les épreuves hors circulation et en circulation est désormais de deux jours minimum et non plus d'un jour en cas de réussite. En cas d'échec, le délai passe à 7 jours.
L'épreuve en circulation change sur de petits détails, mais sa durée est toujours de 25 minutes de conduite effective, théoriquement un tiers du temps en agglomération et deux tiers hors des villes.
Pendant ces 25 minutes, le candidat est placé en situation d'autonomie pendant 5 minutes environ, l'annonce lu début et de la fin de la conduite autonome a été supprimée depuis le 1er juillet 2014.
Des précisions importantes pour la situation arrêt/départ en circulation :
Une nouveauté en cours d'examen : L’expert indique au candidat qu’il va devoir effectuer un arrêt pour quitter la circulation, soit sur un emplacement de stationnement, soit sur une aire de stationnement, il ne s’agit pas d’une manœuvre.
L'arrêt lors d'un changement de candidat n'est pas pris en compte, de même que la capacité du candidat à trouver un emplacement d'arrêt adéquat, qui n'est pas évaluée. Coller un élève qui s'arrête sur un arrêt de bus n'est donc plus possible. Enfin : « il ne peut être exigé de déplacer la moto sans l'aide du moteur en marche arrière ou avant ». L'inspecteur doit donc désormais veiller à faire arrêter les candidats dans un endroit logique et offrant toutes les garanties de sécurité.
Les indications durant le parcours doivent êtres formulées avec précision, éventuellement à plusieurs reprises et suffisamment tôt. Les formateurs avaient demandé que chaque indication soit répétée deux fois, afin de faciliter la compréhension par les candidats, mais le guide d'évaluation n'est finalement pas allé en ce sens.
L'épreuve en circulation change sur de petits détails, mais sa durée est toujours de 25 minutes de conduite effective, théoriquement un tiers du temps en agglomération et deux tiers hors des villes.
Pendant ces 25 minutes, le candidat est placé en situation d'autonomie pendant 5 minutes environ, l'annonce lu début et de la fin de la conduite autonome a été supprimée depuis le 1er juillet 2014.
Des précisions importantes pour la situation arrêt/départ en circulation :
Une nouveauté en cours d'examen : L’expert indique au candidat qu’il va devoir effectuer un arrêt pour quitter la circulation, soit sur un emplacement de stationnement, soit sur une aire de stationnement, il ne s’agit pas d’une manœuvre.
L'arrêt lors d'un changement de candidat n'est pas pris en compte, de même que la capacité du candidat à trouver un emplacement d'arrêt adéquat, qui n'est pas évaluée. Coller un élève qui s'arrête sur un arrêt de bus n'est donc plus possible. Enfin : « il ne peut être exigé de déplacer la moto sans l'aide du moteur en marche arrière ou avant ». L'inspecteur doit donc désormais veiller à faire arrêter les candidats dans un endroit logique et offrant toutes les garanties de sécurité.
Les indications durant le parcours doivent êtres formulées avec précision, éventuellement à plusieurs reprises et suffisamment tôt. Les formateurs avaient demandé que chaque indication soit répétée deux fois, afin de faciliter la compréhension par les candidats, mais le guide d'évaluation n'est finalement pas allé en ce sens.
L’évaluation générale de la conduite
Le guide montre des avancées significatives dans la définition de l'évaluation générale, notamment en prenant en compte que certaines erreurs du candidat découlent de situations particulièrement complexes. De même, l'inspecteur a désormais un rôle important durant et à la fin de l'examen : « Il convient d'éviter que le candidat qui a largement démontré ses compétences ne soit ajourné. Un conseil ou une remarque formulés en temps voulu peuvent faire naître la bonne réaction et confirmer les aptitudes du candidat. Les écarts de conduite importants constatés sont signalés au candidat dans le but de lui permettre de les corriger et de déterminer le niveau réel d'acquisition de la compétence en cause. »
Derrière cette phrase se cache une petite révolution de l'évaluation : c’est-à-dire que l'inspecteur ne doit pas attendre que le candidat commette une erreur ou les cumule pour lui signaler. Charge au candidat de tirer profit de la remarque et de corriger sa conduite.
Petit rappel, pour l'examen en circulation qui a désormais lieu au minium deux jours après les épreuves plateau, le candidat doit présenter son équipement conforme. Le candidat doit présenter ses équipements de protection et indiquer que son casque est homologué et à la bonne taille. En cas de défaut sur ce point, le candidat ne passe pas l'examen.
Le guide d'évaluation précise pour l'évaluation de la compétence : Savoir s'équiper et s'installer que : « L’installation consiste à régler les rétroviseurs (si nécessaire), à mettre en fonction le feu de croisement (le cas échéant) et à vérifier l’absence de témoin d’alerte au tableau de bord avant le départ (cette vérification peut être visuelle et l'expert, à défaut de pouvoir constater que cette vérification a bien eu lieu, fera bénéficier le candidat du doute). »
Pour l'évaluation des compétences dynamiques du candidat, l'expert attribue une note entre 0 et 3, mais point crucial, le niveau 3 ne correspond pas nécessairement à une prestation parfaite. Cette nouvelle définition de la meilleure note est très importante.
Un autre progrès apporté par ce guide concerne la prise en compte des angles morts par les candidats. L'expert vérifie cette compétence sur l'ensemble de la prestation et dans les situations le nécessitant, la systématisation est donc clairement écartée.
Dans le même esprit, l'expert s'attachera à déceler si une allure trop basse est le reflet d'une attitude préventive ou d'une insuffisance de préparation lors d'un arrêt.
Enfin, pour l'évaluation de la compétence « Courtoisie » le candidat doit démontrer une attitude préventive à l'égard des usagers les plus vulnérables comme les piétons, deux-roues, enfants, personnes âgées, etc...)
Le nouvel examen incite à un véritable dialogue entre l'inspecteur et le candidat, le premier pourra questionner le deuxième en cours d'épreuve à l'occasion d'un arrêt.
L'expertise n'est plus passive, mais véritablement active, l'expert est invité à communiquer avec le candidat et le guide d'évaluation lui indique clairement quand et comment instaurer ce dialogue.
Pour être reçu à l’épreuve en circulation, le candidat doit obtenir un minimum de dix-sept points et ne pas commettre d’erreur éliminatoire. Le résultat de ce bilan est communiqué en direct au candidat et l’expert procède à un commentaire pédagogique.
Derrière cette phrase se cache une petite révolution de l'évaluation : c’est-à-dire que l'inspecteur ne doit pas attendre que le candidat commette une erreur ou les cumule pour lui signaler. Charge au candidat de tirer profit de la remarque et de corriger sa conduite.
Petit rappel, pour l'examen en circulation qui a désormais lieu au minium deux jours après les épreuves plateau, le candidat doit présenter son équipement conforme. Le candidat doit présenter ses équipements de protection et indiquer que son casque est homologué et à la bonne taille. En cas de défaut sur ce point, le candidat ne passe pas l'examen.
Le guide d'évaluation précise pour l'évaluation de la compétence : Savoir s'équiper et s'installer que : « L’installation consiste à régler les rétroviseurs (si nécessaire), à mettre en fonction le feu de croisement (le cas échéant) et à vérifier l’absence de témoin d’alerte au tableau de bord avant le départ (cette vérification peut être visuelle et l'expert, à défaut de pouvoir constater que cette vérification a bien eu lieu, fera bénéficier le candidat du doute). »
Pour l'évaluation des compétences dynamiques du candidat, l'expert attribue une note entre 0 et 3, mais point crucial, le niveau 3 ne correspond pas nécessairement à une prestation parfaite. Cette nouvelle définition de la meilleure note est très importante.
Un autre progrès apporté par ce guide concerne la prise en compte des angles morts par les candidats. L'expert vérifie cette compétence sur l'ensemble de la prestation et dans les situations le nécessitant, la systématisation est donc clairement écartée.
Dans le même esprit, l'expert s'attachera à déceler si une allure trop basse est le reflet d'une attitude préventive ou d'une insuffisance de préparation lors d'un arrêt.
Enfin, pour l'évaluation de la compétence « Courtoisie » le candidat doit démontrer une attitude préventive à l'égard des usagers les plus vulnérables comme les piétons, deux-roues, enfants, personnes âgées, etc...)
Le nouvel examen incite à un véritable dialogue entre l'inspecteur et le candidat, le premier pourra questionner le deuxième en cours d'épreuve à l'occasion d'un arrêt.
L'expertise n'est plus passive, mais véritablement active, l'expert est invité à communiquer avec le candidat et le guide d'évaluation lui indique clairement quand et comment instaurer ce dialogue.
Pour être reçu à l’épreuve en circulation, le candidat doit obtenir un minimum de dix-sept points et ne pas commettre d’erreur éliminatoire. Le résultat de ce bilan est communiqué en direct au candidat et l’expert procède à un commentaire pédagogique.
L'avis de Permis Pratique par notre expert : Thierry Le Pallec
Sur le terrain il y a déjà une nouvelle génération d'inspecteurs qui travaillent en ce sens, la pratique est amenée à se généraliser. En finalité, ce guide de l'évaluation des nouveaux permis moto apporte de nouveaux outils pour l'expertise.
Les experts ont désormais la possibilité d'intervenir véritablement dans l'examen, de poser des questions et de s'impliquer personnellement dans le contact avec le candidat, et surtout de relancer l'examen en anticipant les erreurs des candidats.
La toute nouvelle définition de l'évaluation des permis moto 2013 marque un bond en avant en créant un véritable lien entre le candidat, son moniteur et l'expert. En résumé, cette nouvelle approche dans l'évaluation apporte des solutions modernes qui fonctionnent déjà sur le terrain, localement. Toutes ces nouveautés proviennent des pratiques actuelles de certains experts et sont désormais mises à disposition de tous.
Les experts ont désormais la possibilité d'intervenir véritablement dans l'examen, de poser des questions et de s'impliquer personnellement dans le contact avec le candidat, et surtout de relancer l'examen en anticipant les erreurs des candidats.
La toute nouvelle définition de l'évaluation des permis moto 2013 marque un bond en avant en créant un véritable lien entre le candidat, son moniteur et l'expert. En résumé, cette nouvelle approche dans l'évaluation apporte des solutions modernes qui fonctionnent déjà sur le terrain, localement. Toutes ces nouveautés proviennent des pratiques actuelles de certains experts et sont désormais mises à disposition de tous.